Le train de 16 h 50 (1957)

Quelques mots sur l’Histoire

    Tout commence à la gare de Paddington où Mrs McGillicuddy, une amie de Miss Jane Marple, est sur le point de prendre le train de 16 h 50 à destination de Brackhampton après un séjour à Londres qui lui a permis d’effectuer ses achats de Noël qui approche. Cependant, durant le voyage, apparaît un train allant dans la même direction que le sien et pour satisfaire sa curiosité, la vieille dame regarde à travers la vitre les occupants de celui-ci. C’est alors qu’elle est paralysée par une vision d’horreur : un homme, de dos est en train d’étrangler une pauvre femme dont les yeux sortes de ses orbites. Puis, le train de 16 h 50 ralentissant, Mrs McGillicuddy voit cet horrible spectacle disparaître dans la nuit. Elle fait alors appel à sa vieille amie Miss Jane Marple et lui expose les faits. Quel va-t-être le dénouement de cette ténébreuse affaire ? 

Critiques

    Ce roman policier est très intéressant dans le sens où l’énigme est posée dès le début de l’histoire. Le but est alors de retrouver l’identité du criminel comme celle de la victime qui n’a pas été identifiée. Cependant, la recherche de cette victime est l’objet de la plus grande partie du roman où plusieurs hypothèses sont émises : cette partie est par conséquent parfois un peu longue et ennuyeuse. Seulement, dans la dernière partie, les événements s’enchaînent et donne un aspect bien différent à l’intrigue. Les personnages, bien que nombreux ont tous des fonctions et des rôles différents, ce qui permet au lecteur de rentrer dans l’histoire et de s’imprégner des protagonistes. On regrette cependant les interventions trop rares de Jane Marple qui ne joue qu’un rôle effacé et enquête discrètement par l’intermédiaire d’une jeune femme. L’action à proprement dite est assez rare et ce à cause de la manière particulière d’enquêter de Miss Marple. Par ailleurs, la fin du roman et la manière d’y parvenir est saisissante et originale ce qui fait de ce livre un bon divertissement, même s’il n’égale pas Dix Petits nègres ou les Quatre.

Verdict : ê ê ê ê ê

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