Le crime de l'Orient-Express (1934)

 

Sommaire :

     Ø Genre du livre

     Ø Époque et durée de l'action

     Ø Description des lieux

     Ø Personnages

     Ø Résumé de l'œuvre

     Ø Thèmes abordés dans l'œuvre

     Ø Citations

 

Genre du livre

          Ce livre est un roman policier. Toute l’histoire est construite autour d’une enquête criminelle.

Epoque et durée de l’action

         L’action se passe pendant la première partie du XXe siècle, et dure environ trois jours.

Lieux

wagon.jpg (15918 octets)L’action se déroule pratiquement tout le temps dans le train «Orient-Express ». Tout d’abord, elle se déroule en gare d’Alep, en Syrie. Puis, le train s’arrête à Konya en Turquie. Ensuite, l’action se passe au Bosphore, et le bateau arrive au pont Galata. Après, Hercule Poirot va â l’hôtel Tokatlian. Mais il doit rentrer à Londres, alors il prend une place dans un wagon-lit. Dans le train, il y a 14 personnes qui occupent la voiture «Constantinople-Calais » . Puis le train arrive en gare de Belgrade. Pour finir, il stoppe à cause des neiges yougoslaves. Jusqu’à la fin de l’œuvre, le train restera bloqué par la neige.

Plan du wagon (cliquer pour agrandir)     

 

 

Personnages

Hercule Poirot

            C’est le héros du livre. Belge, de petite taille, il porte de très jolies moustaches dont il est très fier. Très orgueilleux, il est réputé dans le monde entier. Il est détective privé et international d’affaires criminelles. Il a été chargé par la compagnie de mener l’enquête concernant le crime de Ratchett. Ce dernier lui demanda d’ailleurs, au début de l’œuvre, de travailler pour lui, mais le détective refuse.

            Pendant le voyage à bord de l’Orient-Express, Poirot est installé dans le compartiment n°1 que lui a passé monsieur Bouc, en première classe.

            Tout au long de l’œuvre, celui-ci nous montrera sa façon organisée de travailler et d’arriver avec réussite au bout de cette incompréhensible énigme. Il nous éblouira également par son incroyable perspicacité dont il fait usage durant son enquête.

Monsieur Bouc

        D’âge moyen, de nationalité belge, il est l’un des directeurs de la Compa­gnie Internationale des Wagons-lits. Il connaît bien Poirot et leurs relations datent de plusieurs années. Il offrit volontiers sa cabine à Poirot, qui était en deuxième classe et alla dans la voiture d’Athènes, où se trouvait déjà le docteur Constantine. Pendant tout le roman, il reste en compagnie de Poirot pour l’aider à mener son enquête.

            Il se trouve dans ce train, car il a une petite affaire en Syrie et repart donc jusqu’à Lausanne.

Le docteur Constantine

          Petit et brun, de nationalité grecque, Constantine est médecin. Il est installé avec monsieur Bouc dans la voiture d’Athènes. C’est lui qui examina le cadavre de monsieur Ratchett où il découvrit plusieurs anomalies notamment le fait que la victime fut frappée par un droitier et un gaucher. Ainsi il reste en compagnie des deux belges à la demande de Poirot, pour leur rendre service éventuellement.

Mary Debenham

            De nationalité anglaise, Mary Hermion Debenham est âgée de vingt-six ans. Grande, mince, brune, les traits d’une régularité austère, le teint pâle et les yeux gris d’un regard froid font de mademoiselle Debenham une très jolie femme. Elle voyage dans la voiture "Constantinople-Calais" dans le compartiment n° 11, en deuxième classe. Miss Debenham vient de Bagdad où elle était gouvernante de deux enfants, et va à Londres.

            Elle possède un alibi confirmé par Greta Ohlsson de minuit à 2h du matin. Poirot ne recueille pas de témoignage accusateur contre elle mais cependant il surprend une conversation entre elle et le colonel Arbuthnot et qu’elle refuse d’expliquer. Mais elle ne possède pas de mobile.

Hector Macqueen

            Il est le secrétaire de la victime, monsieur Ratchett. Américain, Macqueen voyage dans la couchette 6-7 en deuxième classe, il fume la cigarette. Il possède un alibi de minuit à 2 h confirmé par le colonel Arbuthnot et le conducteur. Poirot ne possède aucun témoignage accusateur ni circonstance suspecte contre lui. Dans son témoignage, il affirme ne pas connaître la véritable identité de monsieur Ratchett, ce dernier étant en fait un voleur d’enfants, inculpé dans le meurtre d’une petite enfant.

Princesse Dragomiroff

            Nathalia Dragomiroff, d’origine russe, habite 17, avenue Kléber à Paris. Elle vient de Constantinople où elle est descendue à l’ambassade d’Autriche. La princesse est une vielle femme très laide, mais d’une laideur distinguée, plutôt fascinante que repoussante. Elle occupe la couchette n° 14, en première classe. Elle a une femme de chambre Hildegarde Schmidt qui voyage également dans le train. La princesse Dragomiroff lui fait entièrement confiance et répond de son honnêteté. Elle est très proche de la famille Armstrong. Elle est d’ailleurs la marraine de Sonia Armstrong ; elle est profondément liée à sa mère la tragédienne Linda Arden.

            Elle possède un alibi de minuit à 2 h confirmé par sa femme de chambre et le conducteur. Poirot ne possède aucun témoignage accusateur m circonstance suspecte contre elle.

Le colonel Arbuthnot

            De nationalité anglaise, le colonel Arbuthnot est un homme solitaire. De haute taille, le visage hâlé et les tempes grisonnantes, c’est un homme de quarante à cinquante ans. Il est de retour des Indes pour aller chez lui, en Angleterre, passer sa permission. Il ne vient pas directement des Indes, mais c’est arrêté une nuit à Ur, en Chaldée, et trois jours à Bagdad, chez un de ses amis. Le colonel voyage en première classe, dans la couchette n° 15.

            Il possède un alibi de minuit à 2 h du matin, il a parlé avec Macqueen jusqu’à 1 h30 et rentra dans son compartiment et ne le quitta plus — ceci est confirmé par Macqueen et le conducteur.

            Il fume la pipe, lui seul dans le train, ce qui est étrange car on trouvait un cure-pipe dans la couchette de la victime, identique aux siens.

Mrs Hubbard

            Mrs Hubbard, personnage un peu ridicule en adoration devant ses enfants, est une citoyenne américaine. Elle occupe la couchette n°13, en première classe. Caroline Martha Hubbard affirme que durant la nuit du meurtre, l’assassin s’est caché dans son compartiment. En effet, ces faits sont confirmés par le témoignage de Hardman et celui de la femme de chambre Hildegarde Schmidt.

            Mrs Hubbard ne possède pas d’alibi entre minuit et 2 h du matin. Néanmoins, Poirot ne possède ni témoignage accusateur ni circonstance suspecte contre elle.

Miss Hubbard a découvert sur sa table de nuit, un bouton appartenant à la tunique d’un conducteur.

L’employé des wagons-lits

            Pierre Michel appartient depuis plus de quinze ans à la compagnie. Il est français et habite près de Calais. Mr Bouc le connaissant, l’affirme foncièrement honnête. Pierre Michel a été vu par Poirot dans le couloir, au moment où une voix se faisait entendre du compartiment de Ratchett, à 0 h 37 précise. Puis il affirma être allé dans l’autre wagon, celui d’Athènes, voir Vinet, son collègue, ainsi que l’autre employé de la voiture de Bucarest — ces faits sont effectivement reconnus par les deux employés.

            L’uniforme découvert dans les baguages de Mrs Hildegarde plaide en faveur de Michel car on s’en est servi en vue de jeter les soupçons contre lui. Poirot ne possède aucun témoignage accusateur contre lui.

Edouard Henry Masterman

            Sujet anglais, Henry Masterman est le valet de chambre de Ratchett. Il a trente-neuf ans et habite Clerhenwell. Masterman a remarqué que la nuit dernière Mr Ratchett était tourmenté par une lettre qu’il venait de lire. Il affirma avoir donné un narcotique à son maître, ce qu’il fait toujours en voyage. Mr Masterman avoue qu’il n’éprouve guère de sympathie envers son maître. Il voyage en deuxième classe dans la couchette n°4.

            Masterman possède un alibi de minuit à 2 h, confirmé par Antonio Fosca­relli. Par ailleurs, il est le seul à avoir la taille appropriée pour porter l’uniforme des wagons-lits trouvé.

            Avant de travailler aux services de Ratchett, il était chez Sir Thomas Tomlison à Grosvenor Square, et l’a quitté car il partait pour l’Afrique et n’avait plus besoin de ses services. Il travaille depuis 9 mois environ pour Ratchett.

Greta Olhsson

            Suédoise, Greta Ohlsson remplit les fonctions de directrice d’hôpital dans une mission près d’Istanbul. Elle possède ses diplômes d’infirmière. Greta Ohlsson est âgée de quarante-neuf ans et occupe le compartiment fr10 en seconde classe. Elle partage sa couchette avec Mary Debenham. Elle entreprend ce voyage car elle compte passer ses vacances en Suède mais elle doit d’abord passer chez sa sœur à Lausanne.

            Mr Ohlsson est la dernière personne qui ait vu Ratchett en vie. Elle possède un alibi de minuit à 2 h, confirmé par Mary Debenham. Greta Ohlsson affirme n’être jamais allée aux Etats-Unis.

Le comte Andrenyi

            De nationalité hongroise, le comte est un bel homme, large d’épaules, mince de taille et haut de six pieds. Il occupe la cabine n° 13, en première classe. Il est marié à la comtesse Andrenyi.

            Il possède un alibi de minuit à 2 h du matin, confirmé par le conducteur —sauf entre 1 h et 1 h 15.

La comtesse Andrenyi

            Elle est également hongroise. Marié au comte Andrenyi, son nom de jeune fille est Goldenberg. Elle occupe la couchette n°12 en première classe.

            Elle affirme avoir dormi toute la nuit après avoir pris du trional, dont elle a un flacon dans son placard. Ces faits sont confirmés par son mari.

Mr Hardman

            Mr Hardman, grand américain rutilant dont la face massive aux traits vulgaires exprime la bonhomie, occupe la couchette n° 16, en première classe. Son passeport dit que Cyrus Hardman est représentant en rubans de machine à écrire, mais cela est faux car Hardman appartient en fait à une agence de police privée MacNeil, à New-York. Il s’est déguisé ainsi car il a travaillé pour Ratchett, ce dernier croyant que sa vie était menacée par un petit brun à la voix douce.

            Hardman possède un alibi de minuit à 2 h confirmé par MacQueen et le conducteur. Poirot ne possède aucun témoignage accusateur ni circonstance suspecte contre lui.

Antonio Foscarelli

            D’origine italienne, il est naturalisé américain. Antonio Foscarelli est représentant en automobiles. Il occupe la couchette n°5 en seconde classe.

            Il possède un alibi de minuit à 2 h du matin, confirmé par Masterman. Poirot ne possède aucun témoignage accusateur ni circonstance suspecte contre lui. Néanmoins, Mr Bouc suppose que l’arme choisie par l’assassin pourrait convenir à son tempérament.

Hildegarde Schmidt

            De nationalité allemande, Hildegarde Schmidt est la femme de chambre de la princesse Dragomiroff. Elle voyage dans le compartiment n°8 en seconde classe. Pendant la nuit, elle est allée masser la princesse et lire à haute voix puis elle est retournée dans son compartiment. Dans le couloir, un conducteur l’a bousculée, mais il ne ressemblait à aucun des conducteurs du train.

Ratchett

            Ratchett est la victime du crime. Il occupait la couchette n°2 en première classe. Il était en fait Casseti, le fameux voleur d’enfants, inculpé dans le rapt et l’assassinat de la petite Daisy Armstrong. Il avait un valet de chambre, Henry Masterman, et un secrétaire, Mr Macqueen.

Lieutenant Dubosc

            Il accompagne Poirot pour prendre le train. Son général a sauvé la vie à Poirot.

Remarque :

            Comme ce livre est un roman policier, ses personnages ont plus ou moins une autre identité qui est, pour tous, liées à la famille Armstrong :

Mary Debenham : gouvernante des enfants Armstrong

La comtesse Andrenyi : Jeune sœur de Mrs Armstrong

Antonio Foscarelli : chauffeur de la famille Armstrong

Greta Ohlsson : Nurse de la petite Daisy Armstrong

Mrs Hubbard : la mère de Mrs Armstrong, Linda Arden, la fameuse artiste

Le colonel Arhuthnot : ami intime de John Armstrong, qui lui a sauvé la vie

Hildegarde Schmidt : cuisinière des Armstrong

Pierre Michel : père de la bonne d’enfants des Armstrong

Mr Hardman : fiancé de la fille de Pierre Michel

Le comte Andrenyi : beau-frère de Mrs Armstrong

La princesse Dragomiroff : marraine de Sonia Armstrong

Résumé

            L’histoire est basée sur l’enquête menée par Poirot.

            Hercule Poirot, détective beige, vient de passer plusieurs jours en Syrie.

          Après un long voyage dans le Simplon-Orient-Express, il se rend â l’hôtel Tokatlian, à Bosphore. Alors qu’il s’apprête à y passer quelques jours, il reçoit un télégramme lui ordonnant de rentrer à Londres pour une affaire de grande importance. Il commande alors un billet de train, mais toutes les places sont réservées. Très étonné par ce phénomène, Poirot réussit tout de même à obtenir une place grâce à un vieil ami. Cette histoire est très étrange, mais vu la diversité des nationalités et des rangs sociaux des passagers, Poirot ne croit pas à un coup monté.

            Le détective s’apprête donc à passer plusieurs jours dans ce fameux train pour rentrer sur Londres, dans lequel il pourra apprécier les plaisirs et le luxe des voyages ferroviaires, tout comme subir les inconvénients qui en découlent. Mais une nuit s’avère très agitée. En effet, les neiges yougoslaves ont contraint l’Orient-Express de s’arrêter. De plus, le lendemain matin, on découvre le cadavre d’un Américain lardé de douze coups de couteau. Cette nouvelle intrigue tous les passagers. On confie vite l’affaire à Poirot. L’intrigue va s’avérer passionnante pour le détective belge car l’assassin n’a pas pu intervenir de l’extérieur : voilà donc un véritable huis clos…

            Ce dernier, grâce à des indices trouvés dans la couchette de la victime, découvre rapidement la véritable identité de Ratchett : ce n’est autre que Casseti, le fameux voleur d’enfants, inculpé dans le rapt et l’assassinat de la petite Daisy Armstrong.

            Poirot, dans son enquête, est aidé de Mr Bouc et du docteur Constantine, qui d’ailleurs lui affirme que la victime a été frappée par plusieurs personnes.

          Poirot interroge tous les passagers. Il récolte plusieurs indices, plus ou moins importants. Il parvient à résoudre de plus en plus de questions, ce qui avance vivement l’enquête. Puis, chose étrange, il découvre la véritable identité d’une passagère, la princesse, qui est en fait la sœur de Mrs Amstrong ; il découvre également que Mary Debenham a aussi un lien avec la famille Amstrong : elle est la gouvernante des enfants. Poirot ne s’y attendait pas, mais maintenant, plus rien ne l’étonne. Et de surprise en surprise, en mettant en pratique sa célèbre méthode, il s’aperçoit que tous les passagers du train, excepté Mr Bouc et le docteur Constantine, ont un lien avec les Amstrong. Poirot a enfin trouvé les coupables, en effet tous les voyageurs ont donné chacun un coup de couteau dans le corps de Ratchett. Ils avaient monté un complot pour se venger de l’assassinat de la petite Daisy. Mais Poirot les a démasqués !

Thèmes

1)  Thème principal

Le crime

            Le livre, comme son nom l’indique — “le crime de l’Orient-Express” — est basé sur le crime de Ratchett. L’œuvre est en fait la résolution de l’énigme qui est, bien évidemment, le but du détective. Dès le début, Mr Ratchett se fait tuer, puis, pendant tout le reste du temps, Hercule Poirot – le détective en affaires criminelles - mène son enquête.

            Il découvre, grâce au docteur Constantine, qu’il y a certainement plusieurs meurtriers, que le — ou les — meurtriers est un homme. Et au fur et à mesure, Poirot trouve de plus en plus d’indices. Son enquête dure environ une journée, et c’est à la fin de celle-ci qu’il est certain de ce qu’il a découvert les meurtriers ne sont autres que tous les voyageurs de ce wagon, qui ont donné chacun un coup de couteau dans le corps de Ratchett, pour venger la petite Daisy Armstrong.

2) Thèmes importants 

La vengeance

         La raison de ce crime est bien évidemment la vengeance. En effet, chaque voyageur est lié à la famille Amstrong, connaissait bien la petite Daisy et l’adorait d’ailleurs.

        L’histoire remonte à une ou deux années la petite enfant avait été enlevée et les responsables réclamaient une rançon pour rendre la petite Daisy. Mais les ravisseurs n’ont pas respecté leur engagement et ont tué l’enfant. La famille Annstrong frit effondrée quand elle apprit la nouvelle. La mère mourut de chagrin. Casseti, l’homme inculpé dans le meurtre de la petite Daisy, n’avait pas payé pour son acte. Les quelques membres et amis de la famille décidèrent de venger la perte de ces deux personnes. Ils découvrirent alors que Casseti se cachait sous l’identité d’un certain Ratcheft et réalisèrent alors leur propre vengeance...

Le complot -  La solidarité

        Tous les voyageurs, hormis Poirot, Bouc et Constantine, sont les meurtriers de ce crime ils ont donné chacun un coup de couteau dans la victime. Ce crime était bien sûr prémédité. Ils avaient en effet tout prévu à l’avance. Comme ils avaient tous un lien avec la famille Armstrong, ils pouvaient se réunir fréquemment. Le coup avait été méticuleusement réfléchi, chaque détail avait été soigneusement préparé pour que tout se déroule parfaitement. Ils se réunissaient régulièrement pour se mettre d’accord et pour répéter chaque scène ensemble, ce qui était facile puisque Pierre Michel, le conducteur, était également dans le coup et ils purent ainsi aisément réserver tout le wagon. Chacun des voyageurs avait sa fausse identité, possédait à l’avance un faux alibi et un faux témoignage pour se défendre et défendre l’autre. En fait, tout avait été planifié pour que tous les voyageurs ne soient pas accusés et qu’ils ne se trouvent, en aucun cas, confrontés à une situation critique.

La méthode d’Hercule Poirot

        Sa méthode est guidée par un amour de l’ordre qui lui fait percevoir la moindre irrégularité d’un ensemble par ailleurs cohérent. Il observe tous ces « petits faits », détails qui peuvent paraître insignifiants ou négligeables. Puis il les classe et les range selon la technique du puzzle. Ce classement s’effectue bien sûr durant un long moment de réflexion auquel il fait appel au cours de toutes ses enquête.

            Sa méthode se caractérise donc principalement par des moments de réflexion et non par la recherche d’indices matériels “... moi je ne me lance pas a la recherche d’empreintes digitales sur les lieux du crime, je m’assois et je réfléchis.” (“Les pendules”, d’Agatha Christie) . En effet, après ces classements et rangements, il en conclut certaines choses et trouve presque tout le temps le coupable.

3) Thèmes mineurs

La diversité de nationalités et de classes sociales

            Dans le wagon où se passe l’action, presque tous les voyageurs ont une nationalité différente : des anglais, des américains, des belges, un grec, un russe, un français, une suédoise, une hongroise, un italien et une allemande. Celle diversité de nationalités des voyageurs était un piège conçu par le complot, pour que l’on croie qu’il n’y a aucun lien entre les voyageurs. Ils ont également utilisé ce stratagème au sujet des classes sociales. En effet, la diversité des classes sociales est étonnante on trouve aussi bien une princesse et un comte que des personnes travaillant pour leur maître, comme un secrétaire, une gouvernante, un valet de chambre et une femme de chambre. Mais on trouve également un colonel et des commerçants.

Le mensonge

        Chacun des coupables a modifié son identité ils se sont inventés une activité pour la nuit du crime, inventé un métier et modifié leur nom. Mais tout cela était prévu à l’avance. Par contre, certains ont du mentir en improvisant, surtout lorsque Poirot leur posait des questions embarrassantes.
Citations

« Mr Hercule Poirot, n’ayant rien de mieux â faire, s’amusa à la détailler, sans en laisser rien paraître. »

« Vous semblez ne pas comprendre, monsieur. J’ai admirablement réussi dans ma carrière et je possède de quoi satisfaire mes besoins et mes caprices. Je me charge seulement de mes affaires... que j’estime intéressantes. »

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