La maison du peril (1932)

Quelques mots sur l’Histoire

    Tout débute sur la côte anglaise, dans la ville balnéaire tant recherchée de Saint-Loo. Hercule Poirot et son fidèle ami le Capitaine Hastings savourent les plaisirs de la vie, à la terrasse ensoleillée de l’hôtel Majestic, où ils passent un agréable séjour. C’est alors que notre détective belge descendant la terrasse, se prend les pieds dans une racine et s’étale sur le sol, au moment même où une jeune femme pressée survient. Cette inconnue du nom de Nick Buckley aide Poirot à se relever et finit par s’asseoir avec nos deux compères pour faire connaissance. Ceux-ci apprennent alors qu’elle a échappé près de trois fois à la mort. Se quittant, Miss Buckley oublie son grand chapeau de feutre brun que Poirot s’empresse de ramasser et examine. Il découvre alors avec stupeur un petit trou très net, probablement celui d’une balle ; la balle que Poirot a ramassée par terre quelques instants auparavant, l’entendant tomber comme un vulgaire cailloux. Le célèbre enquêteur belge décide ainsi de se remettre au travail et est bien déterminé à démasquer ce cruel assassin et de l’empêcher d’éliminer cette pauvre et fragile inconnue...

Critiques

    La Maison du péril est sans nul doute l’une des œuvres les plus intéressantes d’Agatha Christie. Sa réussite provient non seulement de l’originalité de l’histoire qui consiste ici avant tout de découvrir au plus vite un assassin et   de l’empêcher de commettre un crime, mais également de l’enquête qui survient très rapidement. Ce roman est d’autant plus captivant que l’intrigue est soumise au lecteur dès les premières pages. Celui-ci attend alors avec impatience une prochaine tentative de meurtre et bien entendu l’action d’Hercule Poirot et de son fidèle assistant, Hastings. Les péripéties ne se font pas attendre et créent une atmosphère de suspens insoutenable. Le duo Poirot/Hastings est de nouveau plein de charme et nous en fait voir de toutes les couleurs. Les autres personnages du romans sont très attachants et en particulier la jeune Nick Buckley qui fait le bonheur du capitaine Hastings. Enfin, la solution de l’énigme et toujours très bien huilée et plein d’ingéniosité ce qui fait de ce roman une totale réussite et réjouira les  fidèles adeptes de la romancière britannique.

Verdict : ê ê ê ê ê

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